Après cette désastreuse mésaventure lundi (cf 8.1 Désespoir au Chili : l’histoire complète), je ne voulais pas sortir mardi (il fallait bien s’assurer que nous avions annulé ce qu’il fallait notamment).

Mercredi, nous avons changé de Airbnb et nous sommes sortis pour faire des impressions et photocopies pour mon rendez vous à l’ambassade jeudi matin. Puis le soir, nous avons reçu Stéphanie, avec qui nous avions passé quelques moments sur l’île de Pâques. Elle partait pour Mendoza, en Argentine, le lendemain.

Jeudi, rendez-vous à 9h30 puis direction PDI puis re ambassade à 16h. Après ce dernier rendez-vous, nous sommes rentrés, carrément rincés parce qu’on a pas mal marché. Voyant que les choses s’arrangent un peu pour mon cas, je dors un peu mieux et recouvre un peu le moral. Je garde espoir pour faire les formalités pour mon nouveau passeport biométrique à Lima.

Vendredi, pas de nouvelles de l’ambassade à Lima, on file à 12h30 à notre rendez-vous à l’ambassade d’ici pour lancer les démarches pour refaire un passeport biométrique (qui me permettra de rentrer sur le territoire américain sans visa mais avec ESTA bien sûr). Nous décidons d’aller au Décathlon pour me racheter un sac à dos. Mais il est à pétaouchnok ! Genre à 30min de métro, puis à 4km de la station ! (Tout se mérite).

Samedi, nous avons été voir l’intérieur de la cathédrale puis nous sommes allés nous promener dans un quartier street art (Bellavista). C’était sympa. On va déjeuner péruvien dans le resto où nous avons été avec Stéphanie mercredi soir. Ils font des jus de fruit de la passion à tomber par terre et la nourriture est très bonne, et peu chère.

Dimanche, nous sommes un peu sortis et nous avons croisé une fanfare haute en couleur et une petite parade militaire. Nous rentrons toujours avant la tombée du jour et dînons à la maison.

Lundi (27/05), nous sommes sortis pour faire une machine. Nous sommes ensuite montés au Cerro Lucia, une petite colline avec quelques ruines d’un château. Un (faux) coup de canon est tiré tous les jours à midi mais la détonation est impressionnante et réelle ! Puis nous sommes passés à l’agence LATAM pour voir s’il comprennent mon problème de passeport (re détaillé plus loin), puis re déjeuner péruvien.

Globalement, nous avons passé pas mal de temps enfermés dans le Airbnb (merci Isa2 et Netflix). On regarde une série qui s’appelle Once Upon A Time qui se base sur les contes de fées, les happy endings, les potions d’amour … si seulement l’amour pouvait triompher également dans notre monde !

Lorsque nous sommes dehors, nous ne pouvons pas vraiment profiter de l’environnement car il faut en permanence vérifier nos effets personnels et l’entourage humain. Même si tu as tes papiers et ton portable dans tes poches intérieures avec ton blouson fermé, j’en viens à penser qu’ils sont capables de quelque chose. J’avais peur d’une effraction de l’appartement aussi (c’est aussi pour cette raison que j’avais tout pris dans mon sac le jour j …). Je ne suis pas parano, mais bon … j’espère que ça ira mieux au Pérou, que j’aurais un peu plus l’esprit à la poursuite du voyage.

Sinon, Santiago est une ville sans grand intérêt et extrêmement polluée. Denis toussote et moi je sens et vois bien que l’air est très chargé.

Sur la photo de l’article, vous voyez les Andes. En vrai, enfin, pendant notre « séjour » ici et vu d’en bas, la pollution cachait / gâchait pas mal ce panorama.

Bref, on a hâte de partir.

Point LATAM : je dois venir récupérer mon passeport biométrique – jusque là, j’ai mon passeport d’urgence. Pour la résa des billets, si je la fais maintenant, ce sera mon passeport d’urgence. Mais, je dois le rendre à l’ambassade au moment de récupérer mon passeport biométrique. Donc, sur le vol Santiago-Guayaquil, j’aurais une résa avec un numéro de passeport d’urgence et un passeport biométrique physique avec un autre numéro. On ne sait pas trop si c’est un problème puisqu’il y a d’autres info sur le billet et sur les passeports qui prouvent que je suis bien moi, mais je préfère vérifier. Je ne me sens pas trop en veine ces derniers temps.