Je vous décris TOUTES les étapes pour y arriver – par soi même, c’est largement faisable mais ça demande un peu de lecture de blog et autres sites @ ou guide pour bien comprendre.
Des tours organisés coûteront plus chers mais pas de noeuds au cerveau ^^
Ensuite, on parlera de la magie de la cité.
Section organisation
Le 04/06, nous avons pris un bus (colectivo 18$) pour rejoindre la station de train Hidroelectrica. Nous sommes partis à 8h-8h30 de Cuzco après un long discours du gars sur « l’adrénaline et les sensations de la route », qu’il ne fallait pas oublier les pilules contre le mal d’altitude …
En effet, si vous regardez bien la carte qui suit, Cuzco est à 3.300m, ensuite on a pris une route de montagne (il n’y a pas assez de zig zag sur la carte pour décrire la réalité 😱🤢) pour atteindre 4.300m puis -3.000m : pause dej et l’arrivée est à 1.800m.
Les vraies montagnes russes mais sans les sensations sympa : on était content d’arriver. Quand on a fait la pause dej, Madeleine a pris un ptit quelque chose, Denis et moi on s’est dégourdi les pattes et on a bien respiré, en appréhendant la suite (mais le pire était passé). Il parait même que parfois, la route était trèèès étroite ! Ah oui : le chauffeur a été surnommé Fangio (de toute façon, ici, niveau conduite, ce sont des dingues : pas de clignotants, coups de klaxon à tout va, 0 notion de distance de sécurité 🙄 et j’en passe).
Puis, après être arrivé à Hidroelectrica vers 15h, nous avions 2-3h de marche (12km) le long du chemin de fer jusqu’à Aguas Calientes (camp de base pour voir le site du Machu Picchu). Sauf que j’avais eu de la fièvre la veille et j’étais pas en forme du tout, même sur du plat. Au bout de ma vie (pour reprendre l’expression préféré d’Alison quand elle a fait 3 pas), nous arrivons à bon port avant la tombée de la nuit.
La ville, comme m’avait prévenue Mélina, a été créée pour le tourisme lié au Machu Picchu. #quartiersaintmichelaparis
Le lendemain, le 05/06, on voulait initialement monter à pied jusqu’à l’entrée du site (soit 400m de dénivelé => marches abruptes) mais, dans mon état, mes amis m’ont suivis et on a pris le bus (12$ pour 25min … #vachealait). Nous avions réservé un guide (car, selon le mail, il était obligatoire sous décret de ministère de la culture … mais Carlos nous avait dit que non sauf que trop tard et en fait c’était bien de l’avoir) qui a été avec nous pendant 2h1/2.
Le gouvernement, qui devrait plutôt limiter fortement le nombre de touristes sur le site pour éviter l’effondrement des terrasses (pck c’est vraiment archi blindé, noir de monde) ou clairement protéger les pierres ou fermer le site une partie de l’année (mais ce n’est que notre avis – et celui du guide), te fait payer 60$ l’entrée « seule » au site (si vous voulez aller sur l’une des deux montagnes encadrant la cité, il faut payer 20$ de plus environ) et te rabâche la tête avec « vous ne devez rester sur le site que 4h » … 😡
T’as fait tout ce chemin (les avions, le bus, les virages, la marche plate, la montée, le guide …) pour 4h sur un des sites classés dans les nouvelles merveilles du monde ! Denis dira intelligemment qu’ils ne peuvent pas contrôler combien de temps tu restes et le guide te dira la même chose.
Conclusion : le seul truc que met en place le gouvernement pour, un peu, temporiser l’accès, 1/ t’as pas envie de le faire tellement t’as raqué pour venir 2/ même le guide le dit.
Et puis, tu ne sais pas où va l’argent. Rien n’est fait correctement : très peu de barrières (pour un site à 2.400m), pas assez de fléchage à mon goût, peu de gardes qui t’empêchent de grimper sur une pierre, 0 panneau d’explication pour te « forcer » à prendre un guide …
Ah oui, un truc « nouveau » apparemment : tu ne peux faire le tour que dans 1 sens et 1 seule fois (toute sortie est définitive) ; du coup, il faut bien calculer où tu vas en premier pour rester dans le flot principal.
Je m’explique : il y a 5 « choses à voir » sur le site : la porte du soleil, la montagne Machu Picchu, le pont, la montagne Huayna Pichu et la cité en elle-même. Et c’est dans ce sens que ça se passe : donc tu n’est pas censé pouvoir aller au pont puis te balader dans la cité puis aller au Huayna Pichu puis porte du soleil … bref, on comprend cela la veille avec le guide mais au final, on aura vu tout ce qu’on voulait.
Pour info, pour ceux que ça intéresse, nous avons réservé notre billet 3 semaines avant et il n’y avait plus de place pour accéder aux montagnes (limitées à 400 places). Mais, comme vous l’aurez compris, heureusement pour moi (et les copains étaient d’accord une fois dans le train au retour).
Nous avons tout de même descendus ces 400m de dénivelé à pied, en 40min environ. On avait les cuisses qui tremblaient et les mollets en feu (et on a encore quelques courbatures 2j plus tard).
Je finis par parler du retour : à l’aller, vous avez tout suivi, on a pris le bus. Mais nous ne voulions pas re dormir à AC pour re marcher 3h puis re prendre le bus, la montagne etc
On a pris un billet de train, qui coûte une fortune (80€ l’aller) jusque Ollantaytambo puis après, puisqu’il n’y a plus de voies ferrées, notre compagnie IncaRail a fini le trajet en bus.
Section magie
Après cette 1ère photo, nous sommes allés vers la porte du soleil, à 1h de marche (sur du plat qui monte), qui est la porte d’entrée du chemin de l’Inca (4j/3n) sur la cité.
Ce site archéologique n’a pas été fini car les hommes ont du partir après la chute de Cuzco. Se sentant menacés, les habitants restants sont partis se réfugier plus loin dans la jungle. Mais les espagnols ne s’intéresseront jamais à cette cité notamment car il n’y avait pas d’or à piller. Ce site est resté secret dans les écrits (mais les locaux savaient) et lui a valu 3 siècles d’abandon.
A ce jour, on ne sait pas le « pourquoi » de sa création : forteresse ? université ? simple cité agricole ?
Hiram Bingham, explorateur américain, redécouvre le site en 1911. La cité était ensevelie sous la végétation, mais le petit garçon d’une des familles andines vivant toujours là et cultivant les terrasses, l’aidera dans son aventure.
Et … plein de photos maintenant !
Le pont-levis (autre chemin d’accès au Machu Picchu depuis les routes Inca, qui s’étendaient de l’Equateur au Chili !) : il suffisait d’enlever la planche pour barrer l’accès.
La cité
Vue plus globale (parce qu’on ne s’en lasse pas !! 😍)
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